« Le plus bel idéal de la guérison est le rétablissement rapide, doux et durable de la santé ou de la suppression et de l’anéantissement de la maladie dans toute son étendue par la voie la plus courte, la plus sûre et avec le moins d’inconvénients possibles.»
(Samuel Hahnemann – Organon – de l’art de guérir – Sixième édition – aphorisme II)
L’homéopathie a été fondée par le célèbre médecin Samuel Hahnemann (1755-1843). Ce ne sont pas les définitions qui manquent, je serai donc brève sur ce point.
Du Grec « homoios » semblable et « pathos » maladie, c’est une thérapeutique qui traite les maladies selon la loi des semblables. Concrètement, cela signifie qu’une substance capable de produire des symptômes (effets), lorsqu’elle est absorbée par un sujet sain, peut guérir n’importe qu’elle maladie qui présente les mêmes symptômes.
Comme nous le mentionne le célèbre homéopathe, Rajan Sankaran : « l’ancien poète indien Kalidasa parle déjà de ce principe : Shruyate hi pura loke, vishaya visham aushadham. Ce qui se traduit par – On sait depuis toujours que le remède contre le poison est le poison ». Le père de la médecine lui même, {fr:Hippocrate} (env. 460 – env. 370 av. J.C.) nous énonçait la formule suivante : « Similia Similibus Curentur » ce qui signifie, les semblables sont guéris par les semblables.
Par ce que chaque individu est unique, le patient est perçu dans sa globalité. Ce qui signifie que l’homéopathe cherche à connaître non seulement les symptômes physiques de son patient mais aussi ses caractéristiques psychiques et morales. Le choix du traitement sera de ce fait adapté à chaque individu en fonction de ce qu’il est et de ce qu’il ressent. Pour cette raison, la consultation durera le temps qu’il faut, en général plus ou moins une heure. L’homéopathe se doit de « Connaître », avec un grand C, et d’être à l’écoute, de son patient. Comme nous le précise Samuel Hahnemann dans le 6ème Organon, « On ne peut isoler la maladie de l’histoire du patient ».
Nombreux sont ceux qui souffrent, par exemple de migraines, de rhumatismes, de bronchites à répétition, d’asthme, etc. mais nous sommes tous uniques et notre façon d’exprimer la maladie nous correspond.
En homéopathie, nous considérons que la maladie résulte, entre autre, d’un déséquilibre au niveau de notre organisme, déséquilibre que notre propre force de guérison (Force de Vie), ne parvient pas à rétablir. Les symptômes, qu’ils soient physiques ou psychiques, que nous ressentons, sont l’expression de la perturbation de cette Force Vitale. Grâce aux remèdes, l’homéopathe aide le patient (sa Force de Vie), à rétablir l’équilibre.
Dans son aphorisme XI du sixième Organon, S. Hahnemann nous écrit : « quand l’être humain tombe malade, c’est cette seule force vitale (principe de vie) spirituelle, partout présente dans l’organisme et active par elle-même, qui se trouve dérangée à l’origine par l’influence dynamique de l’agent morbide hostile à la vie », dans l’aphorisme XII, « c’est la seule force vitale désaccordée qui produit la maladie ».
En homéopathie nous considérons qu’il n’y a pas un remède pour une maladie, mais un remède par patient qui souffre de cette maladie. Encore une fois, cette façon de pensée n’a pas été inventée de toute pièce, mais des années de recherche, d’observation et l’étude des anciens ont permis de développer cette médecine. Comme nous l’écrit Hippocrate dans son code de déontologie de la profession médicale (Serment d’Hippocrate), Il faut que la médecine soit au service du malade.
L’homéopathie utilise des remèdes préparés essentiellement à base de substances naturelles (animales, végétales ou minérales). Ils sont administrés à des doses infiniment petites et en fonction des symptômes ressentis par chacun. Avant d’être mis sur le marché, ces remèdes sont rigoureusement étudiés et testés.